Après la prestigieuse revue italienne "AMADEUS" (voir mon article : http://valerie-alma-marie.blogspot.fr/2012/10/2eme-volume-de-lintegrale-doeuvre.html ),
c'est en France, la revue "L'ORGUE" qui célèbre ce mois-ci la prestation de Jean-Baptiste DUPONT pour son INTEGRALE DE L'OEUVRE POUR ORGUE DE MAX REGER.
Aux Pays-Bas, c'est le magazine "ORGELNIEWS" qui a décerné "5 étoiles" à JEAN-BAPTISTE DUPONT pour le 1er volume de cette Intégrale REGER. L'opus est même distingué comme "Choix de la rédaction" !
http://www.orgelnieuws.nl/wcms/modules/news/article.php?storyid=5141
c'est en France, la revue "L'ORGUE" qui célèbre ce mois-ci la prestation de Jean-Baptiste DUPONT pour son INTEGRALE DE L'OEUVRE POUR ORGUE DE MAX REGER.
Même chose pour la Revue "MUSIQUE SACRÉE-L’ORGANISTE
" qui dans son numéro 298 d'octobre 2012 souligne les solides qualités techniques de Jean-Baptiste Dupont, mais également toute sa culture, nécessaire pour bien comprendre l'univers de Reger.
Aux Pays-Bas, c'est le magazine "ORGELNIEWS" qui a décerné "5 étoiles" à JEAN-BAPTISTE DUPONT pour le 1er volume de cette Intégrale REGER. L'opus est même distingué comme "Choix de la rédaction" !
http://www.orgelnieuws.nl/wcms/modules/news/article.php?storyid=5141
(Trad : " Le début prometteur
de cette série de disques contenant les
œuvres pour orgue de Max Reger
par le jeune organiste français Jean-Baptiste Dupont récolte directement
cinq étoiles par Orgelnieuws.nl. L'éditorial
va plus loin et le distingue comme «Choix de la
rédaction» !
Les bons enregistrements d’œuvres d'orgue de Max Reger ne manquent pas. Mais sur le
territoire des organistes français, ces enregistrements sont pour le moins rares. Pour le jeune organiste
français Jean-Baptiste Dupont (1979), ce fut l'une des raisons pour commencer cette nouvelle intégrale
aux éditions Hortus.
C'est-à-dire, presque complète,
car les numéros d'opus inférieur à 27
ne font pas partie du projet. Contrairement, par exemple, à la série Naxos ou cela est le cas, il n’est pas question de récitals avec une sélection variée de différents numéros d'opus dans la série
Hortus. Non, Dupont
choisit une approche plus encyclopédique
pour faire justice à l'unité de chaque opus. Cet objectif est également la base pour
le choix des orgues.
Pour la première partie de son projet, Dupont est allé en
Allemagne (Magdeburg et Ulm) et en Russie (Kaliningrad). Les orgues de
Magdebourg et Kaliningrad sont des orgues de Schuke, datant tous deux de 2008.
L'orgue d’Ulm porte les noms de Walcker et Kuhn (1904/2004). Ces trois orgues
sont, à priori, idéales pour la musique de Reger. Certes, nous connaissons déjà
l’adéquation entre Reger et un Walcker, mais l’association Reger / Schuke n’était,
autrefois, pas la plus évidente d’emblée. Ces deux orgues de Schuke semblent
quasiment identiques, mais pour moi ne rivalisent pas encore avec un grand
Sauer ou Walcker. Ils montrent cependant l'évolution du style du que le facteur
d’orgue de Potsdam a accomplis.
Dupont commence avec les trois fantaisies de choral opus 52,
qui, ensembles, forment une grande symphonie sur les thèmes de la vie, la mort
et l'éternité. De ce triptyque, c’est «Wachet auf», en général et même ici, qui
a le plus d’effet sur moi. Je ne connais pas - mesurée en termes de temps au
moins – d’exécution plus lente de la première partie (plus de 16 minutes!).
Mais dans la musique, le temps est un concept assez relatif. Et cela se confirme
ici, parce que la retenue de tempo initiale de Dupont permet à la scène de la
résurrection de se dérouler amplement créant ainsi une tension intense et aspirant
littéralement l'auditeur dans le récit. Celui-ci décrit une scène dans un cimetière, deux fois frappé par la foudre.
La voix retentissante invite les morts qui sont appelés à se
lever lentement de leurs tombes, culminant en un festin
céleste ... Quelle expérience!
Dupont accélère peu à peu son tempo, puis arrive une fugue au tempo "normal".
La fin de la fugue aurait peut-être mérité d’avantage de ritardando, mais c'est
plus ici une préférence personnelle de votre serviteur qu'un point critique.
Les deux autres fantaisies de choral se déroulent de la même manière: des
spectacles passionnants, de la grande musique, par un organiste qui domine
totalement le sujet, tant d’un point de vue technique que musical.
Les six trios opus 47 sont des exemples de la maîtrise du contrepoint chez Reger. Dupont en met en évidence toutes les lignes émergeant magnifiquement. Dans l’opus 135b, Dupont
fait montre d’une éblouissante virtuosité.
Son choix de la
version longue de 1914 est heureux : son développement et sa forme rendent d’avantage
justice à la pièce que la
dernière version abrégée par Reger.
Reger affiche aussi sa maitrise des formes réduites et concises dans les trente petits
préludes de choral opus 135a, et Dupont maitrise tout autant le sujet
d’un point de vue interprétatif.
Dans le livret qui accompagne ces disques, nous trouvons de nombreuses informations utiles et instructives, comme des notes sur l'interprétation, le choix des orgues et de la musique. La plus grande partie a été écrite par Dupont lui-même.
En conclusion, si cette première partie est un présage de bonnes choses à venir, alors cette intégrale Reger par Jean-Baptiste Dupont est dans la bonne voie. Il ne mérite pas moins que cinq étoiles d’orgelnieuws. [JOOST DU RUISSEAU])
Dans le livret qui accompagne ces disques, nous trouvons de nombreuses informations utiles et instructives, comme des notes sur l'interprétation, le choix des orgues et de la musique. La plus grande partie a été écrite par Dupont lui-même.
En conclusion, si cette première partie est un présage de bonnes choses à venir, alors cette intégrale Reger par Jean-Baptiste Dupont est dans la bonne voie. Il ne mérite pas moins que cinq étoiles d’orgelnieuws. [JOOST DU RUISSEAU])
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