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LES VITAMINES : VERITES ET MENSONGES.


C'est le titre du nouvel ouvrage particulièrement intéressant paru aux Editions Clara Fama.  http://www.editionsclarafama.com/index.php?id_product=2&controller=product

Les vitamines NATURELLES sont parées de mille vertus, contrairement à leurs homologues de SYNTHESE, dont on a longtemps pensé qu'elles pouvaient avoir le même effet que les naturelles, mais dont des études récentes révèlent toute la dangerosité. Dans bien des cas en effet, leur action n'est en rien comparable et peut même aboutir à des résultats strictement opposés. Il est donc important de faire la différence entre le naturel et le chimique, afin de réellement bénéficier de substances si précieuses pour notre organisme. Car aujourd'hui, nos besoins en vitamines sont accrus, en raison notamment du stress et de la pollution, des mauvaises habitudes alimentaires, et d'une nourriture appauvrie par un mode de culture intensif.  
A titre d'exemple, voici un extrait sur une vitamine vraiment formidable quand elle est naturelle, mais ultra-toxique lorsqu'elle est synthétique : la vitamine A.


"Rôle : La vitamine A favorise la fabrication du tissu conjonctif de soutien du corps, elle participe à la cicatrisation, à la fabrication des vaisseaux sanguins.
Œil : Au niveau de l'œil, la vitamine A régénère le pourpre rétinien qui permet la vision des couleurs ; elle maintient l'intégrité des tissus de revêtement de l'œil, cornée, rétine et conjonctive oculaire, qui autrement ont tendance à se dessécher, puis à s'opacifier. Enfin, sous la forme lutéine elle est recommandée pour prévenir la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).
Peau : La vitamine A lutte contre la sécheresse de la peau ; elle prévient le vieillissement et l'épaississement de la peau et agit contre le phénomène que l'on appelle dégénérescence kératosique (taches squameuses de l'épiderme). L'été, elle protège la peau contre les effets néfastes d'une trop forte exposition prolongée au soleil, et du risque cancérigène de certains ultraviolets.
Muqueuses : La vitamine A régénère le mucus qui protège les muqueuses ; ainsi, les épidermes de l'intestin, de l'estomac, des bronches, de la bouche et des fosses nasales sont protégés. La vitamine A est donc utile en période de pollution, car on a alors besoin d'une surproduction de mucus protecteur.
Foie : La vitamine A protège le foie ; comme les vitamines C et E, la vitamine A assure la protection des cellules du foie contre l'agression des toxines.
Thyroïde : La vitamine A favorise la fonction thyroïdienne. Du fait de son action sur la thyroïde, la vitamine A est importante pour la croissance des enfants, leur état dentaire et pour la puberté. Elle partage cette action avec le zinc et l’iode.
Vitamine A et vitamine D : A forte dose, la vitamine A s'oppose aux effets de l'intoxication par la vitamine D synthétique.
Ovaire : La synthèse de la progestérone est favorisée par la vitamine A, tandis que cette hormone protège de la surconsommation en vitamine A. Ce qui explique pourquoi l'ensemble des petits troubles fonctionnels observés chez la femme avant les règles, troubles qui sont liés à un déséquilibre dans la sécrétion de la progestérone, peuvent être améliorés par la vitamine A. Avec la vitamine E, elle intervient aussi dans la fécondité. 
Cancer : Seule la forme naturelle peut protéger du cancer, par opposition au bêta-carotène de synthèse qui favoriserait le cancer du côlon chez le fumeur. Les cancers pulmonaires ou digestifs sont moins fréquents quand l’apport en vitamine A est suffisant.
Cœur et vaisseaux sanguins : La provitamine A végétale s'oppose au risque d'athérome, c'est-à-dire au risque d'infarctus du myocarde ou à l'artériosclérose, ceci en association avec la vitamine E.
Immunité : Le bêta-carotène a une action favorable sur l'immunité dans les maladies virales, il augmente les lymphocytes T4.
Protection du cerveau : Divers travaux récents ont permis de mettre en évidence les effets antihypertenseurs et neuro-protecteurs de l’astaxanthine du krill. Cette vitamine A aurait également un effet favorable en cas d’accident vasculaire mineur par ischémie.

Carence : La carence se traduit par de la fatigue et des problèmes de peau et des yeux : baisse de la vision au crépuscule (l'hémérapolie), altération de la vision des formes, et lenteur d'accommodation en lumière faible. La peau est sèche, rugueuse derrière les bras, derrière le cou, sur le visage et le bord externe des cuisses ; il y a aussi une diminution de la sueur ; enfin, les cheveux sont ternes et cassants.
De manière générale, on peut évoquer une carence lorsqu’on a tendance aux infections bronchiques, à l'irritation des muqueuses nasales avec diminution de l'odorat, une irritation des parois du pharynx et des bronches, de même qu'au niveau des voies urinaires et des organes génitaux et digestifs.

Les risques liés aux vitamines A de synthèse : rétinol et carotènes de synthèse
Certains auteurs ont établi un amalgame entre le bêta-carotène naturel et le synthétique. Ils accusent - à tort ! - les caroténoïdes naturels d’être, comme le sont les synthétiques, la cause de cancer. En fait, ils se basent sur les études qui ont révélé l’augmentation du risque de cancer chez le fumeur qui absorbe du bêta-carotène de synthèse. Cette étude portait sur l’association cancer du côlon et bêta-carotènes de synthèse, et démontrait l’effet négatif de ces derniers. 
          Lorsque les vitamines A sont naturelles ou apportées par l’alimentation, elles ont bien les effets décrits dans ce livre ; et notamment une action préventive sur le cancer. Inversement, leur analogue de synthèse est susceptible de favoriser le cancer, et cela proportionnellement à la dose de vitamines de synthèse ingérée. 
En ce qui concerne le rétinol, on aurait dû être alerté dès 1982, avec ce qui se produisit dans un atelier qui fabriquait de la vitamine A à partir de nouvelles molécules - synthétisées sur place - non testées pour leur toxicité à long terme. L’une d’elles fut vraisemblablement à l’origine de 25 cas de tumeurs du rein ... dont 9 décès, ayant touché presque exclusivement des personnes qui avaient séjourné dans l’atelier considéré, ou à proximité des effluents provenant de cet atelier.

Pour le bêta-carotène, jusqu’à présent la plupart des compléments alimentaires ou des alicaments contenaient du bêta-carotène de synthèse. Bien plus facile à obtenir, et surtout bien moins coûteux… Jusqu’à ce que des publications viennent incriminer ce produit de synthèse.
En octobre 2004, une étude du Lancet, portant sur 170 525 patients, a non seulement montré que ces vitamines chimiques ne protègent pas contre le cancer,  mais également que l’association du bêta-carotène de synthèse avec les vitamines A et E augmente la mortalité. Sont mis en cause dans cette étude : les surdoses de vitamine C de synthèse, le carotène et le tocophérol de synthèse (nous reparlons plus bas du problème de cette vitamine E).
            Plus récemment, l’effet des compléments antioxydants a été évalué sur un ensemble de travaux regroupant 68 études randomisées, incluant 232 606 sujets (385 publications), et publiées depuis octobre 2005. Son résultat : une supplémentation en bêta-carotène, en vitamine A et vitamine E de synthèse, pourrait augmenter la mortalité. Les responsabilités potentielles de la vitamine C et du sélénium non organique sur la mortalité y sont aussi évaluées.
            Du fait des risques liés au bêta-carotène de synthèse, l’organisme de lutte contre le cancer aux USA a publié il y a plus d’un an déjà une note passée presque inaperçue, faisant état des risques accrus de cancer après la prise régulière de bêta-carotène de synthèse. Cet organisme officiel recommandait de ne plus absorber de bêta-carotène de synthèse, en raison des risques accrus de cancer chez les personnes prenant ce type de carotène. Tant et si bien que l’on trouve aujourd’hui des auteurs qui, n’ayant pas bien compris la différence entre le naturel et le synthétique, prônent de ne plus manger de carottes à cause du bêta-carotène !"

...Sont détaillés ensuite les besoins et les sources alimentaires...

Dans le livre, on trouve des tableaux sur les sources alimentaires pour chaque vitamine, une liste d'indications thérapeutiques, et de précieuses informations pour tout ce qui concerne les vitamines, d'ordre scientifique ou simplement pratique.

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