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LE DRAKKAR ET LA CORNE D'OR : un univers de passions.



8 mois de délices: c'est le souvenir qui reste lié à la rédaction de ce roman.
Je ne me souviens pas d'avoir éprouvé pareille jubilation à écrire depuis le tome 1 de "La Licorne", l'ouvrage de tous les plaisirs. Car disons-le franchement : le bonheur de l'écriture s'émousse avec le temps chez un écrivain. Avoir renoué avec ce sentiment est donc quelque chose d'infiniment précieux, et je pense que cela transparaît au fil des pages dans la sorte d'énergie que le texte communique aux lecteurs.
Le Drakkar et la Corne d'Or, par Valérie Alma-Marie.
L'histoire elle-même est imprégnée de cette passion. L'amour, thème premier du livre, est ici traité avec une intensité contenue, habilement distillée de la première à la dernière page. Je le dis en toute franchise et sans ambage : j'estime que ce livre est le plus abouti de tous. En l'élaborant, j'étais consciente d'être au sommet de mon art, et de disposer désormais d'une maîtrise quasi-parfaite à la fois de mon écriture et de ma capacité à développer et à exprimer un scénario.
L'histoire d'amour, elle ne se situe pas seulement entre les personnages du roman. Elle est également présente entre les personnages et moi.
Comme j'ai aimé les faire naître, agir, et évoluer !
Je ne peux plus les évoquer qu'avec tendresse; chacun d'eux a pris corps et est devenu un ami, un complice. Athénaïs, la petite héroïne timide et maladroite qui découvre sa propre force en même temps que la tolérance et le plaisir. Leif, le guerrier parfait et rêvé qui, en devenant simplement humain, acquiert plus de noblesse encore. Hakan, gaffeur et attendrissant, magnifique et si attachant dans ses faiblesses et ses qualités. Astrid, volontaire et rayonnante. Le beau Thorvald, le fin Gunnar...
Et Rolfe... L'insupportable Rolfe, sensuel et dangereux. Le plus détestable de tous, et pourtant celui qui nous entraîne tous, personnages et lecteurs, vers l'univers pour lequel il a choisi de se battre avec une énergie indomptable...
Il y a encore Dagmar et Bodil, toutes les Husfreyas; et puis les guerriers redoutables et pittoresques, Lars, Biarni, Lodmund...
Rien qu'en écrivant leurs noms sur cette page, je me sens saisie d'une affection sans limite. Une passion pour ce que j'ai créé. C'est vraiment une étrange sensation.
En haut à gauche : Waterhouse, The Lady of Shalott.

En haut à droite : Luminais, Pirates Normands (esquisse).
Ci-contre : Rossetti, Roman de la rose.


Série complète en promotion, Tomes 1 et 2 :
http://www.editionsclarafama.com/index.php?id_product=29&controller=product

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