Tout en commençant le récit, j'entamais des recherches à caractère historique. Si je cernais bien le début de l'intrigue, il me manquait en effet le lieu et l'époque précise qui serviraient de cadre au roman. Il fallait que les héros parlent français (par commodité et parce qu'au XVIIIème siècle c'est la culture française qui rayonnait le plus - même si en réalité, c'était toute l'aristocratie européenne qui s'exprimait dans cette langue). Cependant, dans un souci d'originalité, il ne fallait pas que l'histoire se déroule en France même...
La date, ce devait être entre 1730 et 1750, à cause de la beauté de la musique et de la mode vestimentaire à cette période, éléments qui devaient vraiment contribuer à mon inspiration.
A force d'approfondir l'histoire européenne sur cette époque, et après avoir notamment exploré du côté de la Hongrie et du Schleswig-Holstein (Eh oui, Camille a bien failli être Allemande..!), je finis par découvrir ce petit état savoyard de Piémont-Sardaigne dont on entendait fort peu parler sur les bancs de l'école publique. Il s'y passait des choses passionnantes : création d'un nouvel état appelé à se développer de façon spectaculaire, culture totalement française, proximité géographique de l'Italie, qui me permettrait de me rendre physiquement dans ce pays pour effectuer des recherches plus précises...
Ma décision fut vite prise : mon héroïne serait l'héritière de Victor-Amédée II.
Le choix de son prénom me demanda réflexion. Car j'avais déjà en tête la fameuse scène où d'Ambremont fait pour la première fois irruption en prison en cherchant un détenu masculin: il fallait donc un prénom androgyne -d'autant que l'héroïne est une guerrière. Malheureusement, la gamme des prénoms de ce type n'est pas des plus attrayantes: Claude, Dominique; ce n'est pas très romanesque tout çà!
Finalement, le nom de Camille s'est imposé à moi; et je dois dire que je le trouve assez joli.
Pour le héros, sachez que j'eus peu d'hésitation; ce serait Philippe d'Arramont. Oui, d'Arramont, vous avez bien lu. Et c'est ce nom que notre beau chevalier conserva jusqu'à pratiquement la veille de la publication du roman, quand mon éditeur m'appela pour me dire qu'il y avait un problème avec ce nom et qu'il fallait le changer (en fait, il s'agissait d'un patronyme réel, appartenant apparemment à une famile de juristes, ce qui faisait craindre à l'éditeur quelques problèmes d'ordre juridique...). Bon. Qu'à cela ne tienne, d'Arramont devint d'Ambremont, et c'est sous ce nom qu'il vous fit tout de même rêver mesdames.
Ce fut également à cette époque que le titre s'imposa à moi. Je dis "s'imposa" parce que je n'eus pas à réfléchir sur ce thème; il entra dans ma tête dès le début et y resta. C'est pourquoi je donnais au médaillon de Camille la forme d'une licorne (cela aurait pu être tout autre chose au fond...). Quant aux trois couronnes, elles désignaient bien sûr l'aire sur laquelle Victor-Amédée régnait: Duché de Savoie, Principauté de Piémont, et Royaume de Sardaigne.
Par la suite, ce titre devait plaire à Tony Cartano qui le trouvait vraiment joli.
En tous cas, LA LICORNE ET LES TROIS COURONNES était né.
http://www.editionsclarafama.com/page_pdt.php?section=2&selecte=12
La date, ce devait être entre 1730 et 1750, à cause de la beauté de la musique et de la mode vestimentaire à cette période, éléments qui devaient vraiment contribuer à mon inspiration.
A force d'approfondir l'histoire européenne sur cette époque, et après avoir notamment exploré du côté de la Hongrie et du Schleswig-Holstein (Eh oui, Camille a bien failli être Allemande..!), je finis par découvrir ce petit état savoyard de Piémont-Sardaigne dont on entendait fort peu parler sur les bancs de l'école publique. Il s'y passait des choses passionnantes : création d'un nouvel état appelé à se développer de façon spectaculaire, culture totalement française, proximité géographique de l'Italie, qui me permettrait de me rendre physiquement dans ce pays pour effectuer des recherches plus précises...
Ma décision fut vite prise : mon héroïne serait l'héritière de Victor-Amédée II.
Le choix de son prénom me demanda réflexion. Car j'avais déjà en tête la fameuse scène où d'Ambremont fait pour la première fois irruption en prison en cherchant un détenu masculin: il fallait donc un prénom androgyne -d'autant que l'héroïne est une guerrière. Malheureusement, la gamme des prénoms de ce type n'est pas des plus attrayantes: Claude, Dominique; ce n'est pas très romanesque tout çà!
Finalement, le nom de Camille s'est imposé à moi; et je dois dire que je le trouve assez joli.
Pour le héros, sachez que j'eus peu d'hésitation; ce serait Philippe d'Arramont. Oui, d'Arramont, vous avez bien lu. Et c'est ce nom que notre beau chevalier conserva jusqu'à pratiquement la veille de la publication du roman, quand mon éditeur m'appela pour me dire qu'il y avait un problème avec ce nom et qu'il fallait le changer (en fait, il s'agissait d'un patronyme réel, appartenant apparemment à une famile de juristes, ce qui faisait craindre à l'éditeur quelques problèmes d'ordre juridique...). Bon. Qu'à cela ne tienne, d'Arramont devint d'Ambremont, et c'est sous ce nom qu'il vous fit tout de même rêver mesdames.
Ce fut également à cette époque que le titre s'imposa à moi. Je dis "s'imposa" parce que je n'eus pas à réfléchir sur ce thème; il entra dans ma tête dès le début et y resta. C'est pourquoi je donnais au médaillon de Camille la forme d'une licorne (cela aurait pu être tout autre chose au fond...). Quant aux trois couronnes, elles désignaient bien sûr l'aire sur laquelle Victor-Amédée régnait: Duché de Savoie, Principauté de Piémont, et Royaume de Sardaigne.
Par la suite, ce titre devait plaire à Tony Cartano qui le trouvait vraiment joli.
En tous cas, LA LICORNE ET LES TROIS COURONNES était né.
http://www.editionsclarafama.com/page_pdt.php?section=2&selecte=12