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Et après trois mois, 500 pages, et une bien fière écrivaine!

Vint un jour où l'histoire fut terminée. Au bout de trois mois. Et comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre prise à cette époque : j'en étais vraiment fière et heureuse !
(Cette photo, celle que je joignis à mes manuscrits lorsque je prospectais des éditeurs, est du reste liée à une histoire amusante, car disons-le franchement, elle est assez flatteuse -un bon maquillage et un bon éclairage peuvent faire des miracles!-, et de plus, mes yeux y paraissent bruns. Si bien que lorsque, bien plus tard, je me rendis pour la première fois chez l'éditeur qui devait me publier, le jeune homme qui avait assuré la relecture du roman, Pierre B., m'accueillit avec un désappointement non dissimulé. "Mais vous êtes blonde! me lança-t-il d'un air de reproche. Et vous avez les yeux bleus!" Je compris à son air déconfit que cette photo avait sans doute été pour lui l'objet de bien des fantasmes...)
Quoi qu'il en soit, fière je l'étais. J'avais mené à son terme mon projet, et dans des temps défiant toute concurrence. Il faut dire qu'avec une moyenne de 10 pages par jour -soit 10 heures de rédaction quotidienne, car il faut compter une heure de travail par page- j'avais assuré! Mais comme je vous l'ai expliqué, je n'avais pas vraiment le choix : une fois que je l'avais commencée, j'étais tenaillée par cette histoire, autant par ses personnages qui parfois me dictaient leur loi, que par les passionnantes recherches historiques qu'elle avait exigées.
A présent, allait commencer la part la plus ingrate inhérente à toute création littéraire : la recherche d'un éditeur...

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