C'est arrivé un beau matin. Réellement, comme çà. En revenant de vacances par un bel automne de 1992, ne trouvant rien à lire qui me plaisait (je cherchais quelque chose de vraiment distrayant, mais qui ne soit pas stupide), je me suis demandé si c'était si difficile d'écrire une belle aventure palpitante conforme à mes goûts.
Pourquoi ne trouvais-je nulle part un roman qui mêle Histoire réelle sans ennui, danger sans noirceur, amour sans facilité, et élégance stylistique sans pédanterie?
Et pourquoi ne pas s'y mettre? Vous connaissez l'adage: "on n'est jamais mieux servi que par..."
Alors j'ai pris mon beau stylo-plume, des feuilles de classeur, et je me suis installée à une table de jardin derrière ma cuisine. Je m'y revois encore. Et j'ai commencé. Une ligne, puis une page. Je n'avais même pas idée de là où je voulais aller. Je savais seulement que cela se situerait au XVIIIème siècle. Obligatoirement. Une trame s'était vite formée dans mon cerveau: une orpheline qui découvre être l'héritière d'un royaume; elle sait manier l'épée, monter à cheval. C'est une guerrière, mais innocente. Et belle bien sûr. Jusque là, me direz-vous, rien que des poncifs. Mais j'espérais bien donner à ces poncifs un traitement qui diffèrerait un peu de ce que j'avais rencontré jusque là. Et puis je n'étais même pas certaine d'être capable d'aller au-delà des premières pages.
Je l'ignorais encore, mais non seulement je devais aller jusqu'au bout, mais ce jour-là avait commencé pour moi une fabuleuse aventure...
Pourquoi ne trouvais-je nulle part un roman qui mêle Histoire réelle sans ennui, danger sans noirceur, amour sans facilité, et élégance stylistique sans pédanterie?
Et pourquoi ne pas s'y mettre? Vous connaissez l'adage: "on n'est jamais mieux servi que par..."
Alors j'ai pris mon beau stylo-plume, des feuilles de classeur, et je me suis installée à une table de jardin derrière ma cuisine. Je m'y revois encore. Et j'ai commencé. Une ligne, puis une page. Je n'avais même pas idée de là où je voulais aller. Je savais seulement que cela se situerait au XVIIIème siècle. Obligatoirement. Une trame s'était vite formée dans mon cerveau: une orpheline qui découvre être l'héritière d'un royaume; elle sait manier l'épée, monter à cheval. C'est une guerrière, mais innocente. Et belle bien sûr. Jusque là, me direz-vous, rien que des poncifs. Mais j'espérais bien donner à ces poncifs un traitement qui diffèrerait un peu de ce que j'avais rencontré jusque là. Et puis je n'étais même pas certaine d'être capable d'aller au-delà des premières pages.
Je l'ignorais encore, mais non seulement je devais aller jusqu'au bout, mais ce jour-là avait commencé pour moi une fabuleuse aventure...